Lis, vis, aime
2 Novembre 2016
Le jour de sa mort et les jours suivants, jusqu'à ce que je sois informée de son départ, j'ai entendu clairement mon ami m'appeler au secours dans mes rêves...
Ma grand-mère, quand elle était encore enfant, a conclu un pacte avec sa meilleure amie: celle qui partira en premier viendra chercher l'autre. Bien des années plus tard, alors qu'elle était mariée et déjà mamie, son amie partie avant elle a tenu sa promesse: elle est venue chercher ma grand-mère pendant son sommeil. Celle-ci était en train de suffoquer, et sans l'intervention de mon grand-père pour la réveiller, on ne sait pas ce qui aurait pu arriver...
La maman et la soeur d'un ami sentent régulièrement dans la maison où il a toujours vécu le parfum de leur défunt mari pour l'une, père pour l'autre; il leur arrive aussi parfois d'apercevoir une ombre furtive dans une pièce sans qu'il y ait personne. Avant de partir, le monsieur avait prévenu sa famille qu'il veillerait sur eux et qu'il ne leur ferait jamais de mal...
Des histoires comme celles-là, j'en ai entendu beaucoup. Sont-ce notre amour et notre affection pour ces êtres chers qui nous donnent cette impression qu'ils ne sont pas loin de nous? Y a-t-il une vie dans l'au-delà? Pour n'y avoir jamais été, je préfère m'abstenir de répondre. Néanmoins, je suis sensible à cette partie irrationnelle de l'existence sans avoir une idée précise de ce qu'il y a "après".
Plus particulièrement en ce jour où nous nous souvenons de nos morts, tous ceux que nous avons aimés, tous ceux à qui nous souhaitons un repos éternel, loin des tracas et des souffrances de ce monde, j'ai envie de raviver en moi cet espoir fou de les revoir, un jour...
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