Lis, vis, aime
1 Mai 2022
Je passe actuellement par une grosse zone de turbulence, avec à l'horizon de gros nuages noirs et un brouillard épais qui m'empêchent d'avoir la moindre visibilité sur l'avenir.
Je sais que j'ai ma part de responsabilité dans cette situation, mais ce n'est pas pour autant que ça fait moins mal, et j'essaie de trouver un moyen de m'en extirper et d'en tirer des leçons pour avancer...
Après avoir écumé sites internet et réseaux sociaux pour trouver des paroles réconfortantes ou lire les témoignages d'autres personnes ayant vécu la même chose que moi, je suis revenue ici, sur mon blog, et j'ai parcouru mes écrits, puis j'ai souri. Oui j'ai souri parce que je me suis rendu compte que la vie est comme la mode, c'est un éternel recommencement. Elle est faite de hauts et de bas, de moments de joie intense et de douleurs lancinantes. Des gens sont entrés dans ma vie, l'ont marquée plus profondément ou pas, certains n'ont fait que passer, d'autres sont restés un peu plus longtemps, certains départs m'ont marquée, je pensais ne pas pouvoir m'en remettre, et pourtant je l'ai fait.
Et tout cela, je le sais parce que je l'ai noté ici. J'ai laissé des traces de tranches de ma vie ici pour le plaisir de le partager, mais je me rends compte qu'elles me servent également pour me relever.
Car oui, ces derniers temps je me suis beaucoup reproché d'avoir trop écrit plutôt que de privilégier les discussions à haute voix. J'étais persuadée qu'il était plus judicieux d'écrire pour avoir le temps de choisir les mots appropriés, de se relire et de corriger telles ou telles choses pour ne pas blesser ou éviter les paroles qu'on regrette d'avoir dit trop vite sous le coup de l'émotion. Mais malgré toutes ces précautions j'ai heurté et mon message n'a pas eu l'écho escompté et je paie aujourd'hui les pots cassés...
J'ai voulu convaincre, j'ai mis mon âme à nu comme le dit si bien Maupassant, et si je n'ai pas réussi à plaire ni à séduire, au moins j'ai été vraie et sincère...
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