Lis, vis, aime
3 Mars 2013
Ce roman aborde un sujet qui me tient particulièrement à coeur: les enfants du divorce. Raconté à la première personne, il permet d'avoir une vision de la situation par un enfant de onze ans.
Nouvel arrivant dans une ville, ce petit garçon faisait sa rentrée dans son nouveau collège. Et comme tout petit nouveau, il n'avait ni repères, ni copains. Il se trouvait très banal même si ses parents étaient très fiers du fait qu'il avait six mois de moins que les autres. Il ne se trouvait pas assez bien pour attirer l'attention d'Elisabeth ni assez populaire pour prétendre au poste de délégué de classe.
A ces préoccupations d'enfants vont s'ajouter d'autres beaucoup plus complexes induites par le départ de son père: il n'a pas su retenir son père parce qu'il n'était pas assez bien; et le samedi où il devait passer toute la journée avec son père, il était partagé entre le plaisir de le revoir et la culpabilité et la tristesse de laisser sa maman toute seule...
Un jour il se découvre un don très particulier: quand une ombre se superposait à la sienne, il pouvait l'intervertir avec la sienne et écouter ses confidences. Au lieu d'en être fier et de s'en vanter, notre discret petit héros va se sentir investi d'une mission: aider et veiller sur ceux qu'il aime.
Ce roman parle de toutes formes d'amour: l'amour d'un enfant pour sa maman, l'amour d'une maman pour son enfant, un amour d'enfance, le premier amour, l'amitié. Il parle de cet amour qui est doux et douloureux en même temps, de cet amour si merveilleux et pourtant si imparfait.
Le style de Marc Lévy plaît ou pas pour sa légèreté, pour ma part ce roman aborde un sujet complexe - comment l'enfant vit la séparation de ses parents - avec un ton juste sans jeter dans le mélodrame.Un bon moment de lecture et de détente que je vous conseille vivement.
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