Lis, vis, aime
16 Novembre 2015
Hier je voulais déposer une bougie et des fleurs devant le Bataclan, mais la peur m'a paralysée...
Hier je voulais participer à la messe en hommage aux victimes à Notre-dame mais je n'ai pas réussi à sortir de chez moi...
Aujourd'hui j'ai dû me résoudre à dire au revoir à mon fils, le laisser aller seul au collège pour aller travailler de mon côté, prendre le métro, me mêler à cette foule que, désormais, je vois comme des victimes potentielles de la folie de certains...
Aujourd'hui, le ciel de Paris est gris et lourd, tout comme le cœur de ses habitants...Les visages sont marqués, graves.
J'envie tous ceux qui ont très vite trouvé la force de reprendre une vie normale, de reprendre le fil de leur existence.
Moi pour le moment, je vis avec une grosse boule de peur dans le ventre. J'ai peur pour tous ceux que j'aime, j'ai peur pour moi, j'ai peur pour mon pays...
Moi pour le moment je ne veux pas être politiquement correcte! J'en veux à tous ceux qui ont semé la terreur dans notre quotidien! J'en veux à ceux qui cautionnent ces actes de barbarie et qui en font l'apologie partout sur le Net! J'en veux à ceux qui, par leur silence, s'en rendent complices!
Mon cœur est au diapason du deuil national: il est en berne et essaie de se remettre doucement du traumatisme qu'il a subi...
Crédit photo (trouvé sur le net)
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