Lis, vis, aime
16 Décembre 2012
Je ne suis pas particulièrement féministe, mais sur certains points j'aurais bien souhaité que les femmes prennent les choses en main...
Faisons un bond en arrière et retournons à nos années collège...
Souvenez-vous du beau capitaine de l'équipe de basket qui vous faisait carrément craquer. Lui n'avait pourtant d'yeux que pour la bimbo de service et vous regardait à peine. Ou pire, il a fait de vous sa confidente! Et vous découvriez à travers ce qu'il vous racontait que son corps d'athlète cachait aussi un coeur tendre, le petit ami idéal en somme! Mais hélas, vous n'avez jamais été rien d'autre que la bonne amie, l'oreille compatissante...
A la fac, ce n'était guère mieux! Vous croisiez tous les jours dans les couloirs un garçon super craquant sans jamais oser l'aborder, mais avec le secret espoir qu'il finisse pas vous regarder et tombe sous votre charme...Mais en vain!
Tout cela parce que vous étiez - et êtes encore! - une fille bien comme il faut, et les filles bien comme il faut ne font pas de rentre-dedans aux garçons! Non, elles ont juste le droit de se faire aussi belles que possible tout en évitant les jupes trop courtes, les décolletés trop profonds et les maquillages trop voyants, tout ce qui attire ces mâles (bien avant nos beaux yeux ou nos qualités intérieures!)
Alors je me souviens de la "danse bleue" en boîte de nuit, cet instant béni qui donne aux filles le droit de choisir leur partenaire le temps d'une danse.
Cela aurait été génial si une fois dans notre vie nous avions droit à un instant bleu qui nous donnerait une chance d'aborder le garçon de nos rêves et de le demander en mariage quand nous estimons que le moment était venu. Et oui, qu'ils aient 7 ou 77 ans, les garçons nous imposent encore trop souvent leur rythme! Et nous, amoureuses transies, de nous y soumettre!
Ah, cher Eluard, si seulement la terre était bleue comme une orange...
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