Lis, vis, aime
12 Mars 2013
Comme un certain nombre de femmes, j'ai choisi de donner la priorité à mon rôle de maman et de mettre en sourdine ma carrière professionnelle. En sourdine car je n'ai pas complètement renoncé à travailler j'ai juste accepté les postes en prenant en considération en dernier lieu les critères professionnels: il ne fallait pas qu'il y ait trop d'heures de transport, pas d'horaires décalés, plus les week-end libres, etc. Quitte à accepter des postes très en-deçà de ce que je sais faire, dans des domaines qui ne m'intéressaient pas forcément, et je ne vous parle même pas du salaire.
Maintenant que Bébé a grandi et est en passe de devenir un ado boutonneux et a acquis de l'autonomie, j'ai décidé de reprendre les choses en main et de trouver enfin un poste à la hauteur de mes capacités et de mes ambitions.
Sauf que la crise des subprimes et la récession sont passées par là, et que mon diplôme - tout comme moi - a perdu de sa fraîcheur. Une seule solution: reprendre mes études. Et c'est ainsi qu'à 30 ans passés j'ai dépoussiéré mes neurones: des nuits blanches passées à réviser, à angoisser pour les contrôles et les partiels. Pendant des mois j'ai jonglé avec mon travail, mes devoirs, ceux de mon fils, les tâches ménagères. Et après tant d'efforts, le réconfort: un diplôme tout beau, tout chaud - avec mention pour couronner le tout.
Mais je ne suis pas au bout de mes peines. Car il ne suffit pas d'être une jeune vieille diplômée pour être embauchée, d'autant plus que dans mon domaine - la communication - c'est un peu beaucoup la crise. J'ai donc décidé de continuer encore mes études histoire de mettre des chances supplémentaires de mon côté. La perspective de nouvelles nuits blanches à réviser ne me fait plus peur (enfin si quand même mais chuuuuut!) mais on n'a rien sans rien!
Car j'ai décidé que je voulais réussir, et je ferai tout pour y parvenir!
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