Lis, vis, aime
3 Juin 2017
Il est des silences qui font du bien: j'apprécie le matin d'émerger dans le calme et le soir de m'accorder une petite trêve avec moi-même avant de me coucher. Cela me permet de faire un point intérieur.
Il y a le silence complice, ce silence que vous partagez avec quelqu'un avec lequel vous êtes en symbiose, qui vous enveloppe de bien-être sans que vous ayez besoin de dire quoi que ce soit.
Il y a aussi le silence solennel et bienfaisant des églises, des musées ou des bibliothèques. J'aime l'atmosphère de recueillement des unes et l'ambiance studieuse des autres. A travers le silence à peine rompu par les pas compassés des gens ou leurs chuchotements, j'ai l'impression de me nourrir de la richesse spirituelle, culturelle et historique de ces lieux.
Il y a les silences nécessaires, ceux qu'on installe exprès plutôt que de prononcer des mots dont on sait qu'ils feront plus de mal que de bien.
Il y a le silence de la réflexion, ce temps qu'on s'accorde pour digérer des informations et les ordonner, pour nourrir une idée ou conforter une décision, un dialogue avec soi-même pour bien s'harmoniser.
Puis il y a les silences qui font mal, ceux qu'on vous oppose et que vous ne savez pas expliquer ou qui peuvent être interprétés de mille et une manières. De ce fait ils deviennent source d'angoisse et de doute. Ces silences là me minent et si on m'en oppose, j'essaie à tout prix de les rompre, rétablir la communication et connaître la véritable raison au lieu d'imaginer le pire.
Et pour terminer voici "The sound of silence" de Simon et Garfunkel, une chanson indémodable remplie de souvenirs de beaux moments de silence communicatif:
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