Lis, vis, aime
8 Mars 2015
Nous avons tendance à considérer cette journée du 8 mars déclarée journée de la femme comme une journée comme une autre. Pourtant, tellement de choses restent à faire pour améliorer les conditions de vie de la femme, ne serait-ce que dans notre pays.
Pour cette journée du 8 mars donc, je nous souhaite:
Du RESPECT
Trop de femmes encore sont victimes des violences conjugales; elles doivent se soumettre au bon vouloir d'un mari qui les battent pour un oui ou pour un non; elles ne se sentent pas libres de vivre comme elles veulent, de s'exprimer comme elles veulent.
Et ces femmes qui se font violer... Les chiffres sont effarants: 200 femmes violées par jour en 2010, 75.000 en une année... Et quand on sait que dans la moitié des cas, il est commis par quelqu'un dans l'entourage de la victime...
Je pense également à toutes ces femmes et à toutes ces très jeunes filles voilées intégralement, dont on n'aperçoit plus la moindre partie du corps. Je ne pense pas qu'une femme choisisse volontairement d'adopter cette tenue. Un homme, un mari, un père ou un frère a pris le contrôle sur elles, leur imposant une tenue, les privant d'une liberté fondamentale...
De la RECONNAISSANCE
Nous, les femmes, aimons faire les choses par amour, chouchouter ceux que nous aimons nous semble normal, nous donner sans compter nous paraît tout à fait naturel.
Nous n'attendons pas un remerciement à tout bout de champ, mais un petit mot de reconnaissance de temps en temps serait le bienvenu.
Une femme qui s'échine à tenir sa maison est tout aussi admirable que son mari qui passe toute sa journée dehors à travailler.
Et que dire d'une maman qui porte un enfant pendant neuf mois au risque de déformer irrémédiablement son corps, puis supporte stoïquement les douleurs de l'enfantement pour offrir un fils ou une fille à son mari. Combien d'hommes accepteraient de subir cela si les rôles étaient inversés?
Je pense que la reconnaissance entraîne le respect. Chacun a sa place dans la société, l'homme n'est pas supérieur à la femme, ils excellent tous les deux chacun dans leur domaine.
Une EGALITE DE TRAITEMENT:
Je ne revendique pas une égalité homme-femme, je pense que c'est tout bonnement impossible: généralement, un homme sera toujours plus fort physiquement qu'une femme par exemple, et c'est très bien ainsi. Je ne suis pas une féministe inconditionnelle, je suis pour la galanterie :)
Mais à travail égal, salaire égal. Après tout, homme ou femme, tous les deux ils ont trimé pour les études, ils accomplissent les mêmes tâches, mobilisent les mêmes compétences! Alors pourquoi son travail à elle vaut moins que ce qu'il fournit lui?
Et pour finir, voici un joli poème d'un auteur anonyme en hommage à toutes les femmes merveilleuses que nous sommes:
Femme, j’ai tant de choses à te dire,
Qu’il me faudrait un livre pour l’écrire.
Une vie ne suffit pas, et encore plus de temps,
Car tu portes en toi tout ce que je ressens.
Femme tendresse, femme douceur,
Femme tempête, femme douleur,
Il me faudrait tout le dictionnaire
Pour parler de toi, en rimes et en vers.
Tu es le commencement et la fin.
Tu es l’aboutissement, soir et matin.
Tu es l’émotion, la finesse, la vie.
Tu es tout ce que je ne suis pas, je t’envie.
Tu es l’avenir de l’humanité,
Car tu portes en toi l’éternité.
Femme d’amour, tu donnes la vie.
Femme de cœur, tu donnes l’amour.
Femme sensible, fragile, forte,
J’attends tout de toi, ouvre-moi ta porte.
Fais-moi une place dans ton cœur.
Offre-moi tout de toi et plus encore.
Femme battue, maltraitée,
Femme outragée, mal aimée,
J’aimerais tant te protéger,
Pour pouvoir tout te donner.
Femme courage, tu es admirable.
Femme aimable, tu es remarquable.
Tu es, parfois, imprévisible, charmante,
Tellement troublante, émouvante.
Femme au regard si doux, si profond,
Je me plonge dans tes yeux jusqu’au fond,
Recherchant l’insondable, l’innommable.
S’il t’arrive de pleurer, je me sens minable.
Femme, ces colères que je redoute
Lorsque tes yeux lancent des éclairs,
J’apprécie pourtant, lorsque tu doutes,
Ton émotion, quoi qu’il t’en coute.
Femme, du fond de ma solitude,
J’ai besoin de ta sollicitude,
De ta douceur, de tes caresses,
De ton affection et de ta tendresse.
Femme heureuse, complice de mes bonheurs,
Femme amoureuse, tu supportes mes humeurs.
Et lorsque surviennent orage et malheur,
Tu gémis, tu souffres… pire tu pleures.
Femme tu me désarmes,
Alors je rends les armes.
Sans toi je l’avoue, je ne suis rien.
Tu le sais, de toi j’ai tant besoin.
Dis-moi encore qui es-tu ?
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