My blog so chou

Lors du déjeuner de Noël avec mes collègues, au lieu de s'écrire les traditionnels vœux, nous avons échangé des big hug (des gros câlins amicaux), avec la possibilité de les accompagner de vœux ou de remerciements. Deux ou trois d'entre eux m'ont dit "Merci d'être ce que tu es" ou "Merci d'exister", ce qui m'a énormément touchée.

Ce 23 janvier a été désigné comme la journée mondiale des solitudes. On estime que 12% de la population française vit dans une grande solitude.

Il y a d'abord la solitude physique, vivre seul.e, se retrouver complètement isolé.e sans personne avec qui parler, sans personne à aimer, sans personne pour s'en soucier... L'Homme a beau être égoïste par nature, il n'en est pas moins un être social qui a besoin de se sentir appartenir à un groupe ou à une communauté.

Mais on peut également être entouré.e de gens mais se sentir seul.e, incompris.e, exclu.e, rejeté.e, ou marginalisé.e. On a l'impression d'être dans une bulle opaque, occulté.e du reste du monde.

Je ne sais pas vous, mais il m'est arrivé, et il m'arrive encore d'ailleurs de me sentir complètement inutile, invisible. C'est un sentiment qui réveille mes peurs primaires : être ignorée, rejetée, humiliée.

On parle beaucoup actuellement de l'amour pour soi-même, on clame haut et fort qu'on vit pour soi et pas pour les autres. Oui, je suis d'accord sur le fait que nous ne devons pas dépendre des autres pour être heureux, mais ne vivre que pour soi n'est pas l'idéal non plus. 

Personnellement, quand on me dit "Merci d'exister", quand je sens que je compte pour quelqu'un, quand je me sens utile pour quelqu'un, quand je manque à quelqu'un, cela me fait chaud au cœur.

Je me sens privilégiée aujourd'hui d'avoir une famille et des amis qui m'aiment pour ce que je suis. Je suis heureuse d'avoir des amis virtuels avec lesquels je peux échanger et qui m'apportent de réels réconforts et m'enrichissent.

Merci d'être vous pour moi!

Crédit photo: Pixabay