Lis, vis, aime
12 Février 2020
Depuis le 13 novembre, date de sa sortie, le film "J'accuse" fait parler de lui tant pour la qualité de l'oeuvre que pour la controverse qui entoure son réalisateur, Roman Polanski.
A la maison nous étions divisés : tandis que mon cher et tendre voulait regarder le film pour ce qu'il représente artistiquement, arguant qu'il faut dissocier l'homme et son oeuvre, moi je faisais un blocage sur la personne du réalisateur. Y aller pour moi signifierait cautionner ce qu'il a fait de répréhensible.
Tout comme je refuse désormais d'écouter les chansons de Noir Désir. Je reconnais qu'il m'arrive parfois de fredonner "Aux sombres héros de l'amer", mais j'arrête immédiatement parce que le visage de Marie Trintignant vient s'imposer à moi.
En revanche, je n'ai aucun mal à écouter du rock même si je n'adhère pas forcément au mode de vie des rockeurs qui flirtent allègrement avec l'illégalité avec les substances diverses et variées qu'ils peuvent consommer. Mais dans ce cas, c'est leur vie qui est concernée, pas celle des autres...
Sans être une grande féministe, je comprends que la nomination de ce film au César déclenche un tollé. Tant pis si on passe à côté d'une oeuvre majeure, elle est liée à un homme accusé à plusieurs reprises de viols. Je ne sais pas s'ils sont avérés ou pas, mais dans le doute, je préfère m'abstenir...
Crédit photo : http://www.rfi.fr/fr/emission/20191113-cinema-j-accuse-roman-polanski
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