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My blog so chou

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"Rue Cases-Nègres" : du soleil et de l'espoir

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Adapté du roman autobiographique de Joseph Zobel, le film "Rue Cases-Nègres" raconte l'histoire de José et de M'man Tine, sa grand-mère.

L'empire colonial français est à son apogée, l'Exposition coloniale de 1931 va se tenir à Paris. En Martinique, l'esclavage a été aboli en 1848, mais les Blancs "Béké" contrôlent toujours l'économie et les Noirs sont toujours misérables, travaillant pour quelques sous dans les plantations de canne à sucre.

Dans la bourgade de Rivière-Salée, les békés vivent dans de somptueuses villas, les Noirs dans des cases de bois et de paille alignées dans ce lieu-dit: rue Cases-Nègres.

La journée, les parents travaillent aux champs, et les enfants vont à l'école, obligatoire pour tous depuis la loi républicaine de Jules Ferry. Lorsque arrivent les vacances, les enfants, livrés à eux-mêmes à leur plus grande joie, sont les maîtres de la rue Cases-Nègres.

Puis vient la rentrée des classes. José, 11ans, est un bon élève, curieux et attentif. M'man Tine, la grand-mère affectueuse qui élève José, fait tout pour qu'il puisse, grâce à l'instruction, vivre une vie meilleure que la sienne, elle qui s'est échinée au travail. L'instituteur noir estime que José peut obtenir une bourse.

Sage du village et mémoire de la communauté, M. Médouze a pris José sous son aile et lui apprend de nombreuses choses sur la vie, la nature, le passé d'esclaves de leurs ancêtres.

José obtient avec brio son certificat d'études puis, par concours, un quart de bourse, insuffisant pour lui permettre de payer ses études. Alors M'man Tine quitte le village pour aller vivre avec José à Fort-de-France. Elle travaille encore plus dur qu'avant, lavant, reprisant, repassant le linge des propriétaires. Quand, par ses bons résultats, José se voit attribuer une bourse complète, M'man Tine peut enfin souffler...

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Mon avis:

La fin de l'esclavage n'améliorera pas le sort des "Nègres" qui continuent d'être exploités par les grands propriétaires blancs. Le film montre le quotidien difficile de ces ouvriers sans trop en faire.

On y voit les enfants qui, malgré le dénuement, vivent une enfance remplie de rire, de bêtises et d'aventures propres à leur âge.

La persévérance de M'man Tine force l'admiration. Elle ne ménage pas sa peine pour offrir un avenir meilleur à son petit-fils. C'est un vrai pied-de-nez à ceux qui se cachent derrière leur misère pour justifier l'échec scolaire de leurs enfants.

Ce film m'a donné la nostalgie de l'école d'avant: les élèves se rangeaient sans faire de bruit, le maître se faisait respecter en classe, l'écriture régulière sur le tableau noir, ...Cela semble tellement loin maintenant.

Une phrase que j'ai retenue et que je trouve très juste: "L'instruction est la clef qui ouvre la deuxième porte de notre liberté"

Un film rempli d'émotion et d'espoir, à voir absolument!

Réalisateur: Euzhan Palcy 

Durée: 1h43min

Sortie en 1983

 

 

"Rue Cases-Nègres" : du soleil et de l'espoir
"Rue Cases-Nègres" : du soleil et de l'espoir
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Rachel


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P
Comme toi Rachel j'ai la nostalgie de la discipline basée sur le respect en classe et d'une instruction qui a souvent permis à des enfants d'ouvriers d'accéder à une vie meilleure que celle de leurs parents. Bien sûr elle ne règle pas tout mais aide à coup sûr. Ce film doit être très beau, je voudrais le voir ! Bonne soirée Rachel Bisous
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R
C'est un très joli film Paulette, je suis sûre que tu l'aimeras! J'ai vu sur un site marchand qu'on peut l'avoir pour moins de 5€. Bisous
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