Lis, vis, aime
9 Mai 2019
Ça y est! Le bac en poche, Pauline étudie désormais à la Sorbonne, se rapprochant un peu plus chaque jour de son rêve le plus cher : écrire.
Elle s'est fait une nouvelle amie, la douce Charlotte, qui diffère complètement de Béa, son extravagante meilleure amie depuis toujours et qui ne manquera pas, une fois de plus, de la surprendre.
Après un temps de tergiversation, elle a définitivement tourné la page avec Pierre, l'oncle de Béa, ce photographe qui a fait d'elle une femme.
Prise dans le tourbillon de ces nouveautés qui arrivent dans sa vie et qui viennent s'ajouter aux tribulations de sa famille, Pauline se sent perdue et craint de n'avoir pas suffisamment de talent pour devenir écrivain.
Sa rencontre avec Paul, un écorché de la vie qui travaille dans une maison d'édition va l'aider à y voir plus clair...
Mon avis:
Pauline a toujours été ma préférée dans la famille Moreau. Je me reconnais dans son goût pour l'écriture et les belles lettres ainsi que dans son côté un peu conventionnel.
Outre les tribulations de cette famille haute en couleurs, ce deuxième tome de la nouvelle version de "L'esprit de famille" aborde des problèmes très actuels tels que la violence dans les transports en commun ou le cyber harcèlement.
Après quelques jours passés à la Marette, à écouter les éclats de Bernadette, à admirer l'héroïsme de Claire, à découvrir ce que Cécile la poison était prête à faire pour aider son camarade, à vibrer avec Pauline et son nouvel amour, tout cela sous l’œil bienveillant - ou résigné? - des parents, je quitte, une nouvelle fois, et de manière définitive, la famille Moreau avec une pointe de tristesse.
Un très joli moment de lecture qui rappelle que la famille peut - et devrait être - un lieu de ressourcement et de guérison.
Publié aux Editions Fayard
250 pages
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